Il me regardait du coin de l'œil et je vis, à son expression peinée, qu'il avait remarquer ma brusque colère.
Mon cœur se serra. Je me promis intérieurement de mieux dissimuler mes émotions, je ne voulais pas gâcher l'ambiance entre nous. Surtout après ce que nous venions de vivre.
Mais l'impulsivité avait toujours était un de mes plus grands défauts et je changeait d'émotions comme de chemises. Beaucoup diraient que j'étais colérique. Lunatique. Égoïste. Peu importe. J'étais moi. Avec mes secrets, mes doutes, mes peurs. Avec mes souvenirs, mes cauchemars.
J'étais moi. Et IL l'acceptait.
Emmett m'entraina par la main et se mit à courir vers la maison. Je me laissais emporter par l'allégresse et l'ivresse de notre course. Le vent nous fouetter le visage. Je sentis mon haut se déchirer un peu plus : comme je le penser le tissu était trop fin pour résister à une telle vitesse. Tant pis. Je me mis à courir encore plus vite.
Comme pour fuir mes angoisses au sujet de Kate et de tout le reste, la main toujours dans celle d'Emmett.
Il me pausa une question mais je n'entendis pas. Je n'entendais que le vent qui tourbillonner dans mes oreilles.
Ça avait l'air important.
Je me tournais vers lui, l'air interrogateur......